"Sur le circuit de Nougaro" huile sur toile
Une boule de feu écarlate embrase l'horizon.
Ciel et terre confondus se consument et flamboient.
D'orangé et de noir, le ruban de goudron
S'étire en une longue flammèche de soie.
Le circuit tout entier étincelle au couchant.
Les engins, au départ, chauffent, rugissants.
Les pilotes harnachés, couchés sur leur machine,
tendus et attentifs au signal, démarrent.
Dans le premier virage, échine contre échine,
échappés de la horde, deux motards
se penchent pour aborder la courbe.
L"un d'eux, plus rapide, accélère et redresse, ,
Et prend la tête de la course.
Dans un vacarme assourdissant
Les monstres d'acier se cabrent et se dressent,
Le peloton s'accroche, groupé et bondissant.
Hommes et machines font corps,
accélèrent et accélèrent encore,
Tournent ainsi des heures, pour la première place.
La nuit tombe et se passe.
Au petit matin, dans le soleil levant,
Fourbus et passionnés, les specatateurs acclament
Le gagnant de la course, le porteur de la flamme.
Couché sur sa moto, heureux et fatigué, le héro
S'endort sous les bravo !
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